A 13-14 ans, j’assemblais mes premières maquettes d’avions. De 1979 à 1984, j’ai pratiqué le motocross en compétition. J’étais rodé en terme de mécanique, démontage, et remontage. Des compétences qui me serviront pour les années à venir. En 1985, je reviens à mes premières amours : l’aéromodélisme, qui ne m’a jamais vraiment quitté jusqu’à ce jour.
En effet, mon père, pilote, m’a fait faire mes premiers pas sur des ailes d’avions, puis dans les hangars. J’ai été bercé dans le milieu de l’aviation.
Dès mes 18 ans, permis de conduire en poche, le vendredi soir, place de la Bastille, c’est l’époque de la vente de pièces Kustom, des premier vans et peintures personnalisées, mais aussi du premier salon Chromes et Flammes. Les véhicules hors du commun me fascinent.
Courant des années 90, une 201, transformé en street rod, stationnée devant un garage de Limours (Essonne) attire mon regard. Après avoir sympathisé avec le propriétaire (Joël Lemant), mon envie de rouler en rod devient de plus en plus pressante.
Lors d’un salon auto, sur le stand de la FSRA, porte de Versailles, la Willys de Thierry Dubois et la Monaquatre de Gilles Albert sont en exposition. L’envie de posséder un rod se transforme en besoin.
Quelques mois plus tard, j’achète une Peugeot 12/6 de 1928. C’était le plus vieux rod de France. Il m’a fallu trois ans de restauration avant de pouvoir la refaire rouler. J’ai sillonné les
routes de campagne à son volant pendant huit ans et j’ai participé à trois reprises au nat’s
FSRA.
J’ai revendu la Peugeot dans les années 2000. Elle m’a permis de financer la construction de
mon Ford A sedan 1931. Les images de sa construction sont sur mon site
www.aeroflyrod.e-monsite.com , mais également tous les liens nécessaires à l’assemblage du
rod.
Patrick Baudin